Sortie à Paris avec le Club des Loisirs Chapelin
3 septembre 2013 par Marie-Line Bertau
Ce mercredi 28 Août, nous étions 36 décidés à prendre Paris à l’abordage.
Nous étions bien équipés de nos sabres, notre bandeau sur un œil (droite ou gauche c’est selon !), et pour passer inaperçu nous avons détourné un car et kidnappé son chauffeur qui finalement aux vues de notre programme s’est fait une douce violence
N’empêche que notre allure était tellement menaçante, qu’il n’y eut aucun embouteillage, et que nous sommes arrivés à Paris avec une marge d’avance conséquente.
C’est alors que le massacre a commencé ! Certains ont dirigé leur attaque sur un monstre d’acier que dans leur langue, la tribu autochtone appelle « La tour Eiffel ». Ils ont tourné autour, pris des photos écouter les langages bizarres, essayé de dénombrer les files de « gardiens » devant les jambes du monstre. D’autres sont allés repérer le port, dans lequel étaient amarrés plusieurs beaux bateaux parisiens (la flottille de guerre des Parisiis). Un grand et beau « navire » fut repéré comme étant celui qui serait abordé par notre horde prête à en découdre.
Déjà 3 espions s’étaient infiltrés dans un salon sous prétexte de repos, en fait pour tout connaître des manœuvres de l’ennemi.
Enfin les 36 chapelins , appareil photo en main, ont pénétré sur la nef. Devant nos airs terribles, les défenseurs nous ont ouvert les portes avec un grand sourire.
Alors pour nous amadouer, ils nous ont dirigés vers un beau salon panoramique, nous ont délégué, une personnalité appelée chef de salle, puis offert de l’apéritif, un repas plein de finesse, un délicieux dessert, tout cela arrosé de boissons qui rendaient gais. Pendant ce temps, le bateau voguait sur la Seine, sous un soleil des plus radieux, une voix nous décrivait les monuments que nous apercevions, et parfois une sirène apparaissait pour nous envoûter de sa belle et douce voix.
Finalement, au retour du circuit, nous étions tellement enchantés que nous avons oublié de ramener le bateau à La Chapelle ( pour faire le tour de l’étang , bien sûr!). En tout cas nous avons raflé quelques beaux portraits contre monnaie sonnante et trébuchante !
Contents de nous, nous avons rejoint le car en passant par un jardin dit « Le Trocadéro ».
Le chauffeur, nous attendait tranquillement (même pas peur !) , et sans autres problèmes sur le retour, nous ramena dans notre invincible village .
Comme il se doit, nous avons fini par un banquet (j’exagère un tout petit peu !), au bar du chapelin. Nous nous sommes quittés comme d’habitude heureux de notre journée, prêts à envisager une autre incursion en pays à conquérir !
Depuis que sainte Genviève a arrêté Attila et ses hordes il n'y a plus de véritables défenseurs de la ville. Que fait Delanoë ?
Faites attention : quelques parisiens vengeurs et belliqueux pourraient bien venir couper les fleurs de la Grande rue et mettre du poil à gratter dans le dos des envahisseurs (identifiés grâce aux cameras de télésurveillance)